Petite histoire…
J’ai découvert le travail du cuir à la main au cours d’une de mes nombreuses journées « travaux manuels » lorsque j’étais enfant. Je suis tombée sous le charme de cette matière et de cette technique. Je me souviens très bien me dire : « Quand je serais grande, si j’ai le temps et l’argent, je me procurerais le matériel nécessaire pour travailler le cuir ».
Cette occasion s’est présentée en 2003. J’ai d’abord confectionné des articles pour moi ; puis, encouragée par des retours très positifs, j’ai développé cet art.
Techniques…
Je travaille tout à la main. Je conçois et réalise des pièces de maroquinerie avec des techniques de sellerie. Toutes les pièces, après avoir été taillées sont piquées à l’aide d’un alêne (aiguille tranchante montée sur un manche en bois), puis cousues à la main avec un point sellier. Ce mode de confection confère aux objets une solidité inégalable à la machine.
Ethique, art, inspirations…
Le choix du travail à la main n’est pas anodin. Outre la qualité des objets obtenus, cette technique permet de travailler à vitesse humaine et sans électricité.
Le cuir dure dans le temps ; bien entretenu, un objet en cuir peut traverser plusieurs générations. La diversité des qualités (épaisseur, rigidité, finesse, souplesse etc…) permet la confection d’oblets aux cahier des charges très différents et nourrit l’inspiration au même titre que la grande palette des couleurs et finitions disponible sur le marché.
